lundi 3 octobre 2011

5éme jour en Jordanie : Petite Pétra - Wadi Rum - Aqaba

Surprise au lever de ce 5ème jour : la tempête de sable dès l'ouverture des rideaux de la chambre.
Nous prenons la route pour Siq Al Barid, la "petite Pétra"
A l'entrée du site, une tente de Bédouins
Le site en lui-même était sur le chemin des caravanes qui se rendaient ou partaient de Pétra, la capitale nabatéenne.
Il abrite encore des temples, des tombeaux,
 et de grandes salles taillées dans la roche,
 où les commerçants proposaient des échantillons de leurs produits
On peut admirer un petit biclinium
qui abrite une fresque du 1er siècle.
Le site se referme sur un impressionnant escalier
aujourd'hui condamné et gardé par un guerrier nabatéen
 Retour vers la sortie, donc
 ou une bédouine montre aux touristes le filage traditionnel de la laine.
 Même en ce milieu aride les arbres trouvent assez d'infractuosité pour ancrer leurs racines
 Retour au bus, laissé sous la surveillance de 2 gardes nabatéens
Et dans la bonne humeur
nous faisons route vers Wadi Rum
 toujours dans le vent de sable
 et en faisant attention aux dos de chameaux d'ânes.

 C'est en 4x4 que nous découvrons une petite partie de cette immense vallée dont parle Lawrence d'Arabie.
 Le lit du wadi est situé à 900m d'altitude
et certains sommets atteignent 1500 à 1700m.
Au hasard des haltes, nous visitons une tente bédouine
Occasion d'en découvrir l'agencement
et d'y faire quelques achats pour ressembler à de parfaits touristes bédouins
A certains endroits le wadi se resserre
en un défilé impressionnant
où subsistent des inscriptions thamudiques
La progression est rendue impossible par les éboulements et nous devons faire demi-tour.

Il y a peu de monde ce qui laisse apprécier encore mieux la majesté des lieux
et permet une séance de photos dans le plus pur style "plantéééé dans le déééésert"






avec Bernard "plantééééé dans le kâmion"
Les chameaux nous regarde passer
sans marquer un grand intérêt
Nous reprendrons ensuite le car pour rejoindre Aqaba

dimanche 2 octobre 2011

4éme jour en Jordanie : Petra

Lever de bonne heure pour ce 4éme jour. Un rapide coup d’œil au panorama depuis l'hôtel

 et nous entrons sur le site de Petra :

redécouverte en 1812, la cité fut bâtie au carrefour des routes commerciales entre l'orient et l'occident vers la fin du 8éme siècle avant JC. Vers le 6ème siècle avant JC Elle deviendra la capitale culturelle des Nabatéens, peuple semi-nomade venant du nord de la péninsule Arabique. Vers le 8ème siècle, la modification des routes commerciales et les nombreux tremblements de terre entraineront l'abandon progressif de la cité.
Nous commençons la visite, attentifs aux explications de Hussam
 en premier, les tombeaux Djinns, créatures surnaturelles issues de croyance de tradition sémitique,
 connus aussi dans l'islam comme des esprits qui habitent les endroits déserts.
On peut admirer les cavaliers, qui rejoignent leur point de stationnement pour emmener les visiteurs en promenade sur le site qui s'étend sur plus de 100 km2.
Aussitôt après les tombeaux djinns, le tombeau aux obélisques se dresse devant nous.
En descendant dans le canyon on peut admirer le travail de l'eau qui a creusé la roche, donnant parfois des formes quasi animales, poisson ou éléphant :
Le groupe continue la descente du Sîq, ce canyon d'environ 1,5km de long et de parfois 200m de profondeur.
pour découvrir l'un des plus beaux monuments du site, le Khazneh ou "trésor du pharaon". Le monument de 40m de haut sur 28 de large daterait du 1er siècle avant JC et serait le tombeau d'un roi ou d'une reine, taillé directement dans la roche.
Le nom de "trésor du Pharaon" vient d'une légende bédouine qui veut que le trésor du pharaon soit enfermé dans l'urne funéraire située au sommet du bâtiment.
Il y a d'ailleurs de nombreux impacts de balles dans l'urne qui témoignent des tentatives de faire éclater l'urne pour faire tomber le trésor. Mais l'urne est taillée dans la roche, donc pleine...
On remarque très souvent, au sommet des tombeaux deux escaliers sculptés l'un vers la droite, l'autre vers la gauche. Le mort pouvant donc prendre l'escalier de droite pour se rendre au paradis, ou celui de gauche qui mène aux enfers. Le turban bleu me rappelle...
Il est aussi possible de parcourir le site à dos de chameau.
En général, les tombeaux abritaient plusieurs dépouilles d'une même famille, dans des cavités creusées dans le sol. Et plus il y a de monde, plus la famille est importante et respectable.

Le théâtre, construit par les Nabatéens pouvaient accueillir 7000 personnes. Les romains l'ont remanié à leur façon après avoir conquis la cité en 106 après JC, n'hésitant pas à tailler à travers les tombes nabatéennes.
Au passage, nous pouvons admirer les strates de la roche à l'intérieur même des tombeaux, et voir passer un nabatéen à la recherche de pommes bédouinnes.
Il faut gravir quelques marches pour atteindre le tombeau à l'urne

pour avoir une très belle vue sur le site
depuis la grande salle intérieur qui fut reconvertie en église byzantine en 446.
Juste à côté du tombeau à l'urne, le tombeau de la Soie, à droite, très abimé voisine le tombeau corinthien, un peu mieux conservé et rappelant le style du "trésor". Plus loin sur la gauche, le tombeau du palais,  en partie taillé et en partie construit pour le 3ème niveau.
Depuis ces tombeaux, on a une vue magnifique notamment sur le grand temple.

et depuis le grand temple, on peut admirer les 4 tombeaux.
Le grand temple est intégralement construit et non taillé dans la roche.
les colonnes sont impressionnantes

parfois ornée d'éléphants
Certaines colonnes se sont effondrées suite aux tremblements de terre, donnant l'impression d'être découpées en rondelles
En plus des chevaux et des chameaux, on peut utiliser des ânes.
La remontée du site a eu lieu en ordre dispersé, la majorité du groupe ayant fait la montée des 800 marches pour admirer le monastère. Mais nous avons largement profité du site très calme en fin d'après-midi